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Jésus et les Esséniens, sa véritable histoire

Table des matières

L’histoire de Jésus pour l’Essénien


S’il y a bien une histoire méconnue de la plupart des Chrétiens, c’est l’ancrage de l’histoire de Jésus dans le courant de la tradition essénienne. Vérité cachée, méconnue, ou ignorée, il n’en demeure pas moins que bon nombre de Chrétiens ne connaissent pas la réelle histoire du christianisme. Pourtant cette information est cruciale pour comprendre la quintessence de son message universel et avoir un nouvel éclairage sur les enseignements de celui qui est considéré comme un pilier de cette religion : Jésus de Nazareth.

Le qualificatif « Nazareth » utilisé dans le Nouveau Testament révèle une information cruciale. En effet, des études menées par des historiens et des archéologues montrent que la ville de Nazareth ne pouvait exister, du moins telle qu’on la connaît aujourd’hui. Pourquoi alors les évangélistes insistent sur l’appartenance de Jésus à Nazareth ?

C’était tout simplement pour indiquer à ceux qui peuvent lire entre les lignes que Jésus était un Nazaréen.

En effet, si Nazareth comme ville n’existait pas à cette période de l’histoire, les Nazaréens étaient bel et bien présents à l’époque de Jésus. Il s’agissait d’une très ancienne fraternité issue des écoles des mystères égyptiens, chaldéens, atlantidéens et des enseignements secrets de Moïse.

« Nazaréens », dont l’étymologie (Nazir‑ha‑Brit, forme antérieure à Nazrie‑ha‑Brit, que l’on trouve couramment) signifie « gardiens de l’Alliance », ceux qui protègent le caché et qui prennent soin du mystère de Dieu en toutes choses à travers les âges. Ainsi, lorsqu’il est fait référence à Nazareth dans le Nouveau Testament, il s’agit de parler de la communauté d’hommes et de femmes gardiens de l’alliance divine à laquelle appartenait Jésus, dans laquelle il avait vécu. Les Nazaréens, « ceux qui connaissent le caché », est une autre appellation pour désigner les Esséniens.

À l’époque du maître Jésus


L’Ordre des Esséniens était en plein essor et l’on venait du monde entier pour s’y faire admettre. Il fallait pour cela passer une probation qui durait de un à trois ans, puis renoncer au monde, donner tous ses biens à la communauté et vivre selon les prescriptions de l’ordre. Alors le candidat pouvait progressivement gravir les échelons qui mènent à l’illumination sous la conduite aimante du hiérophante et du grand maître.

Dans son livre L’enseignement de Jésus l’Essénien, Olivier Manitara, porte-parole contemporain de cette tradition remontant à des temps immémoriaux, souligne qu’il y avait aussi une autre façon plus haute et plus secrète d’entrer dans cette école par les portes de la naissance.

C’était là le cercle intérieur des Nazaréens, ceux qui ont été consacrés à Dieu avant la naissance par le vœu de leurs parents initiés, et qui viennent sur la terre pour accomplir une mission divine. Ce fut le cas par exemple de saint Jean le Baptiste ou encore de Jésus lui-même.

La filiation essénienne de Jésus


Il est important de noter ici qu’à l’époque de Jésus, il existait plusieurs branches de la tradition essénienne. Celle dont font mention les manuscrits de la mer Morte était une branche déjà morte sur l’arbre de la tradition essénienne. Par morte, on traduit l’idée qu’elle n’était plus réellement liée à l’alliance originelle. En effet, cette branche était étroitement liée à la religion juive. Les Esséniens de ce courant étaient très stricts, dogmatiques, ascétiques. Les femmes étaient interdites au sein de leur communauté et pendant leur office. Ils pratiquaient une discipline très austère. Ces êtres ont porté le nom d’Esséniens, de Nazaréens. D’autres étaient des Zélotes qui étaient des sortes de groupes politiques déterminés et armés, prêts à tout pour faire respecter la loi du Dieu des Juifs.

Dans l’évangile des Chrétiens, il est fait allusion à l’arrestation de Jésus où, entouré de Zélotes, certains de ses disciples sortirent les armes pour prendre la défense de Jésus.

Jésus leur dit :
« Qui frappe par l’épée, périra par l’épée. »

En cela, il ne se réclamait pas de cette branche des Esséniens devenue morte et rigide. Remontant à une époque avant la naissance de Jésus, une scission s’était opérée chez les Esséniens. Un groupe majoritaire resta fidèle à l’enseignement au penchant très dogmatique de l’enseignement. Et un autre, moins important en nombre, chercha à réaliser l’enseignement intérieur et à le vivre dans la liberté et l’amour (Conf. le livre Marie, la Vierge essénienne).

Ainsi, ce groupe dont faisait partie la bienheureuse Vierge Marie resta fidèle à l’héritage du prophète Élie. Comme l’explique Olivier Manitara dans son ouvrage Joseph, l’autre Père de Jésus, Élie fut un véritable Fils de Dieu en qui vivait une mission secrète qui n’était connue que des Esséniens restés fidèles à la pureté de leur tradition. Cette mission avait été révélée à Moïse par l’intermédiaire d’Énoch sur le Mont Sinaï. Il s’agit en fin de compte de l’unique mission des Esséniens à travers les âges : donner naissance aux grands maîtres qui seuls peuvent faire triompher la Lumière et apporter la bénédiction du monde divin sur la terre.

Fort de ce secret dont il était l’unique héritier, Élie fit construire des temples en Palestine, sur les pentes des monts Horeb et Carmel. Sur ces montagnes, se trouvaient des grottes dans lesquelles Élie et d’autres sages passèrent les plus hautes initiations qui jadis avaient lieu dans les temples d’Égypte. Ainsi, il put restaurer dans ces temples du mont Carmel, l’initiation féminine des filles d’Isis afin qu’une lignée de femmes pures soient formées dans l’apprentissage des vertus de la Mère telles que la douceur, la tendresse, la bonté, la pureté, la délicatesse, le prendre soin de l’autre. Par Mère, il faut entendre ici le principe complémentaire du Père, l’intelligence cachée derrière toutes les manifestations de la vie. Par cette œuvre, Élie préparait consciemment les conditions nécessaires pour que celui qui devait devenir le Messie bénéficie d’un cadre et d’un environnement propices à la réalisation de sa haute mission. C’est ainsi que plusieurs siècles plus tard, Élie à travers saint Jean-le-Baptiste annonçait l’arrivée imminente du Messie. C’est aussi grâce à ce travail accompli des siècles auparavant, que Marie, la mère de Jésus, put être élevée et initiée dans le secret des temples du mont Carmel pour se préparer à accueillir celui qui était annoncé comme la réincarnation du grand Zoroastre.

Vierge non pas par le sexe mais par sa concentration, son ouverture, son recueillement et par la culture de l’espace intérieur dans sa pensée, Marie a pu créer un lien avec son âme, à l’image de l’homme qui à l’aide d’une fusée peut atteindre une autre planète. Ce lien avec l’âme lui permettait d’entrer dans un autre monde, d’être en relation avec lui. De la fusion de ces deux mondes dans la pureté naissait une sagesse qui ne venait pas du monde de l’homme, mais elle éclairait ce monde, lui donnait du sens, le guérissait. Ainsi le Christ est né en elle comme il naîtra par la suite, d’une façon extraordinaire, dans son fils, le maître Jésus.

Marie et Joseph s’aimaient profondément, du plus bel amour que les hommes peuvent vivre dans le monde de l’homme. La Vierge était née essénienne, elle avait grandi dans la communauté essénienne et avait même exercé le rôle de colombe du temple. Elle était aimée et reconnue dans cette fraternité. Un certain nombre avait prophétisé qu’elle devait enfanter un Fils de Dieu, un grand maître.

Joseph, lui, était un érudit, un kabbaliste, un maître de la Fraternité égyptienne-essénienne, officiant dans les temples d’Héliopolis, et pas du tout le charpentier un peu simplet qu’on nous a présenté. C’était un grand prêtre du Soleil à Héliopolis, un grand sage qui connaissait tous les enseignements de Krishna, de Zoroastre, des anciens prophètes d’Israël, et même les enseignements du Bouddha. Ainsi, il était un gardien du vrai savoir, celui qui nous dit que le corps physique est un résumé de la structure invisible de l’univers et qu’il révèle tous les secrets de Dieu.

Quand Marie et Joseph conçurent le maître Jésus, ils le firent selon les concepts de la sagesse essénienne. Mettre un enfant au monde n’était pas simplement un acte, un enfant que l’on faisait venir en soi. Cela consistait réellement à appeler un Fils de Dieu, un serviteur de la Lumière, de la Tradition. L’enfant était alors consacré et offert au Père et à la Mère avant même la conception. La Tradition nous apprend que pour préparer la conception d’un enfant, les Esséniens, qui connaissaient le chemin de vie ou l’essentiel de la destinée de leur enfant, appelaient en premier lieu l’Ange de la pureté. Marie et Joseph accomplirent ce rite et, de cette manière, le maître Jésus s’incarna à travers la Lumière qui descendit jusque dans le corps par le biais du rayon de la pureté. Marie et Joseph avaient dédié leur vie à la pureté et voulaient enfanter la Lumière sur la terre à travers cette vertu. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on a parlé d’« immaculée conception ».

La mémoire vivante de la tradition essénienne nous enseigne que Marie, particulièrement, porta ce premier enfant avec cette idée de pureté et de clarté. Lorsque l’enfant vint au monde, ce fut réellement une offrande au monde divin. Naturellement, lorsque Jésus naquit, Marie et Joseph ressentirent l’émerveillement des parents devant leur enfant. Mais avant tout, ils virent en cela la continuité de l’œuvre des Esséniens, la présence de la Tradition, son incarnation et sa victoire, comme si cet enfant était l’aboutissement d’une œuvre de la Lumière.

L’éducation essénienne de Jésus


L’éducation du maître Jésus avait commencé bien avant sa naissance. En effet, à l’époque où Marie était enceinte de lui, elle voyageait, dormant et vivant chez des gens simples, des agriculteurs, des pêcheurs, des artisans. Avec son mari Joseph, ils parlaient de Dieu, du Sans-Nom, guérissaient les malades et enseignaient l’art de la vigne et autres secrets de la terre, partout où ils allaient. La Vierge essénienne savait qu’en faisant cela, elle construisait le corps de son enfant afin que plus tard il se sente proche des gens simples et qu’il aille vers eux, dans l’amour, la simplicité, l’échange libre. Elle ne voulait pas que son enfant devienne prisonnier de dogmes morts qui éloignent l’homme des réalités les plus simples et les plus belles de la vie. La Vierge voulait que son enfant se libère de tout ce qui est figé dans la vie, mais elle souhaitait qu’il cherche à vivre dans la liberté et l’amour, la réalité de l’enseignement intérieur de Dieu. C’est pourquoi elle avait tenu à être toujours en mouvement, en voyage et à aller vers les autres dans l’amour, le respect et la divinité.

Marie, La vierge Essénienne d’Olivier Manitara

Dans le livre Marie La vierge essénienne, Olivier Manitara nous rapporte un élément méconnu de la naissance de Jésus. En effet, alors qu’elle était sur le point d’accoucher, que l’enfant s’apprêtait à sortir, Marie entendit la voix spirituelle, la voix prophétique, la voix de Dieu qui traditionnellement parle au peuple des Enfants de la Lumière. Elle fut surprise d’entendre cette voix, elle savait parfaitement tout ce que cela impliquait. La voix lui dit que son fils était revêtu d’un manteau de neige, qu’il avait les cheveux de la sagesse et qu’à l’âge de 7 ans il quitterait son foyer pour devenir le verbe de Dieu. Alors, la Vierge, qui souffrait des contractions, pensa qu’elle perdrait son fils et qu’il serait appelé par les Anges.

Elle comprit le message : son fils était un Essénien et sa vie était consacrée à Dieu. Le manteau de neige était la robe blanche des frères et sœurs de l’Ordre. Les cheveux de la sagesse étaient le signe d’alliance des Esséniens.

La Vierge essénienne consacra son enfant à Dieu au moment même où il entra dans le monde. Elle accomplit ainsi l’ancien rite et le vœu séculaire des Nazarites. Jésus est né comme un Essénien et la Vierge, à partir de ce moment, déploya toute sa volonté pour qu’il reçoive l’éducation et la transmission des lois spirituelles promulguées par la fraternité.

Ainsi, à l’âge de 12 ans, il put étonner tous les prêtres du temple de Jérusalem. Néanmoins elle veilla à ce qu’il fut éduqué par une branche dissidente et non dogmatique de la fraternité. Pour rappel, il y avait en fait deux communautés esséniennes : une extérieure et officielle et l’autre plus intérieure et discrète. « On retrouve le même aspect dans le christianisme : il y a d’un côté l’église de Saint Pierre qui s’occupe du côté extérieur, très dogmatique, rigide, et d’un autre côté l’église de saint Jean qui cherche dans la liberté et l’amour à vivre de l’intérieur l’enseignement du Christ. » (Conf. Olivier Manitara, Marie La Vierge essénienne).

Cette volonté de la Vierge de retirer Jésus de la communauté extérieure fut très difficile à vivre car cette communauté voulait récupérer l’enfant pour des raisons facilement compréhensibles. Finalement, par des négociations, la Vierge parvint à garder l’enfant auprès d’elle et à le faire éduquer par le groupe dissident. Elle y parvint grâce à l’aide des Anges qui étaient à ses côtés et qui protégeaient le maître Jésus. Les Esséniens étaient sensibles aux Anges et étaient habitués à leur obéir.

Ce sont les Esséniens qui ont appris au maître Jésus à manger, à marcher, à parler, à lire, à écrire, à prier et à s’unir avec le Sans-Nom, avec le Père et la Mère du monde.

La Vierge fit en sorte que son éducation soit intensive car elle voulait qu’il soit presque un adulte à 7 ans avant de partir avec les Anges. Mais en fait, à l’âge de 7 ans, il rencontra son être intérieur, sa source divine, le peuple de Dieu, son Ange de lumière qui lui fit expérimenter le monde divin dans sa pure manifestation et réalité.

Durant son enfance, Jésus avait beaucoup de mal à suivre l’enseignement des Esséniens de son époque qu’il supportait avec beaucoup de peine, du fait de l’austérité de la discipline. Les archives de notre tradition nous expliquent que dans une discipline constante, on lui demandait d’apprendre les textes et des rituels par cœur. Il se savait regardé, ce qui le rendait très malheureux. Dans sa sensibilité, il aimait plutôt observer la vie extérieure et aurait préféré aller jouer avec les autres enfants. Jésus était la vie. Mais ce que les adultes attendaient de lui, y compris son père Joseph, était déjà mort. Quand il est dit dans les Évangiles que Jésus à l’âge de 12 ans se retrouva dans le temple de Jérusalem, il avait en fait fugué et cela n’était pas la première fois. Provoquant l’étonnement de tous, il parlait des mystères du monde divin et, bien qu’il ne fut qu’un enfant, la vie parlait déjà en lui. Elle s’exprimait face à des êtres qui n’étaient que les gardiens d’une lettre morte, d’une tradition éteinte. Seul un maître essénien tel que Jésus pouvait apporter l’esprit divin qui vivifie la lettre, l’enseignement, lui donnant un sens supérieur.

L’histoire raconte que c’est à partir de ce moment-là que Joseph n’imposa plus de discipline à son fils. Il devint même son élève sans vraiment le montrer. Discrètement, il commença à l’écouter et à le suivre. Joseph se convertit par la suite à l’essénisme et partit en Égypte avec toute la famille afin d’y rechercher les origines de cette tradition. Ainsi, lorsqu’on parle, dans la Bible, de l’épisode de la fuite en Égypte (qui vient de egy : maison et Ptah : Dieu, le cosmos et qui signifie la maison du savoir divin ), il s’agit d’ un langage caché qui veut nous dire que Joseph, Marie et Jésus sont une famille essénienne qui prend refuge dans la sagesse des envoyés de la Lumière dont la source est l’Égypte. Dans ce pays, les Esséniens n’étaient pas tels qu’on les dépeint à l’heure actuelle. Ils évoluaient simplement dans une alliance avec différents mondes. Tout comme les Esséniens d’aujourd’hui, ils œuvraient dans une tradition au travers d’enseignements pour la renaissance de la Lumière sur la terre.

L’enseignement de Jésus l’Essénien


Il faut comprendre que la vie et l’enseignement de Jésus proviennent d’une science et d’une éducation sacrée qui étaient déjà données aux Fils de Dieu dans les temples-écoles d’Égypte pharaonique et qui trouvent leur origine dans la nuit des temps. L’initiation dans le sens égyptien signifie éveiller sa conscience dans la conscience supérieure de Dieu. C’est une science et un art qui permet d’élever et de fondre la conscience personnelle dans la conscience la plus haute. C’est pour cette raison que les initiés se sont appelés les Fils de Dieu, ceux qui sont nés à la conscience divine.

Moïse sera considéré comme un Élohim, un Fils de Dieu, un Dieu en Dieu. Jésus lui aussi sera considéré comme fils de l’homme devenu Fils de Dieu.

Jésus a dit :
« Soyez candides comme la colombe et rusés, sages comme le serpent. »

Par la candeur, l’innocence, la pureté, il faisait référence à l’âme.

Par la ruse ou la sagesse, il nommait le corps. Jésus a associé l’âme à l’oiseau et le corps au serpent, suivant en cela la sagesse des Esséniens de l’Égypte antique. La maîtrise du serpent dont parlait Jésus, c’est la maîtrise de la vie, qui passe par la connaissance et la maîtrise de soi.

Il est utile de souligner que Jésus parle de l’initiation au royaume de son Père en ces termes : « Nul ne peut connaître le royaume du Père s’il ne naît une seconde fois d’eau et de feu. » Il dit aussi : « Le fils de l’homme doit devenir Fils de Dieu.» Il parle d’une conscience supérieure que l’homme non initié ne connaît pas comme le souligne Olivier Manitara dans son ouvrage Le livre secret des Esséniens. Il est surprenant de constater que Moïse est sauvé des eaux : d’esclave de la lumière extérieure il devient prêtre par l’initiation aux mystères. Ensuite, sur le Sinaï en feu, il devient hiérophante et pharaon. Nous retrouvons l’eau et le feu. Nous retrouvons l’homme qui, esclave de ses sens, devient prêtre, Fils de Dieu.

Jésus fera la même expérience lors de son baptême dans le Jourdain.

L’esprit de Dieu descendra sur les eaux sous la forme d’une colombe et une voix dira : « Celui-ci est mon fils, aujourd’hui je l’ai engendré. »

L’eau et le feu sont encore réunis et Jésus vit la même expérience que Moïse car il s’agit d’une même science, d’une même tradition de Lumière.

Jésus est né d’une vierge – moi terrestre purifié par la science et la discipline esséniennes – fécondée par le Saint-Esprit – la nature supérieure et céleste de l’homme. Il devient alors le Christ, le Fils de Dieu manifestant dans la chair la parole de Dieu. Le Christ est l’état d’être de l’homme qui est parvenu à s’unir à sa nature divine et à la manifester. On nous a volé le Christ dans le sens qu’une certaine intelligence a tout fait pour le rendre inaccessible, abstrait et inintelligible. Pourtant le Christ a montré par sa vie et ses actes qu’il était présent dans la parole d’amitié, dans la fidélité, dans l’acte juste, dans la belle pensée, dans la véritable justice… Il est présent lorsque l’homme est véritablement homme dans la lumière de l’amour. C’est un état d’être qui passe par la maîtrise des esprits et forces du mal.

Jésus dit : « Là où je vais, vous allez ; nous sommes un. Ce que je fais, vous aussi vous pouvez le faire et plus encore. Vous êtes des Dieux (Élohim). »

Quelques lignes sur un article ne peuvent en elles seules résumer tout ce que le maître Jésus a transmis à l’humanité car un tel enseignement se doit d’être découvert de l’intérieur. Mais s’il y a bien un élément qui résume son enseignement et celui des Esséniens, c’est la prière qu’il nous a léguée comme un héritage, comme une porte d’entrée vers la compréhension du corps, de l’univers et des Dieux : Le Notre Père. Elle repose entièrement sur la structure du sixième commandement de Moïse : « Tu honoreras ton Père et ta Mère. »

Le Père est placé au-dessus de tout, comme la source invisible de toute existence. C’est le Père commun à tous les êtres qui est invoqué. La première idée est celle de la fraternité universelle. Ayant le même Père, l’esprit universel et la même Mère, la nature vivante, nous sommes tous frères et sœurs. La loi de Dieu, de Jésus repose sur l’amour et la fraternité. Tout comme celle de Moïse.

Le Père qui est aux cieux, l’Osiris qui se tient dans l’au-delà, se manifeste de façon triple : le nom, le règne, la volonté.

Le nom sanctifié correspond à l’intelligence dans l’homme.

Le règne de Dieu est celui du cœur et de l’amour.

La volonté de Dieu correspond à la volonté dans l’homme.

Jésus décrit l’homme céleste, l’homme idéal. Sa pensée est sanctifiée dans l’intelligence du Père. Son cœur est en harmonie avec l’amour et la justice de Dieu. Sa volonté est une avec la volonté de l’univers.

Ensuite vient la description de l’homme né de la terre. Cet homme pense, ressent et vit avec les influences des anges malades qui véhiculent le mal. Le pain quotidien correspond à la pensée et à l’étude de l’enseignement sacré, de la sagesse éternelle. “ L’homme ne se nourrit pas uniquement de pain, mais aussi de toute parole sortie de la bouche de Dieu. ” Le pardon des offenses correspond à la sphère des sentiments.

La tentation touche la sphère de la volonté. La volonté doit être suffisamment illuminée pour résister aux influences de l’illusion et du mensonge.

La délivrance du mal désigne la présence des anges malades qui se sont réfugiés dans la terre. C’est le Je, le Dieu de Moïse qui délivre l’âme de cette influence. La prière de Jésus est tout un enseignement et elle contient le schéma de la constitution ésotérique de l’homme. C’est l’homme qui est l’arche d’alliance, qui est le buisson ardent, l’arbre de vie. Il est le représentant de Dieu.

La mémoire vivante de la tradition essénienne nous apprend que le maître Jésus était totalement accessible, simple mais pourtant imposant, et c’est cela qui plaisait à la foule. Lorsqu’il était en ville, les gens connaissaient ses habitudes, et l’attendaient dans les lieux où souvent il donnait un enseignement sous formes de paraboles, d’histoires et de discussions avec ceux qui lui posaient des questions ou qui essayaient de le prendre en défaut. Tout le monde pouvait venir participer à ses causeries et chacun pouvait prendre la parole. Le maître y dispensait un enseignement voilé, il n’y divulguait pas toute sa pensée. Ceux qui étaient intéressés par cette première approche pouvaient le suivre et devenir un de ses disciples. On pouvait être un tel disciple sans abandonner sa famille, son travail. Le maître donnait alors d’autres enseignements plus profonds, plus pratiques, plus directs. Il expliquait le sens des paraboles. Dans ce cercle intérieur, dans lequel on entrait par le baptême de Jean le Baptiste, donné par les 12 Apôtres qui en avaient la responsabilité, le maître essénien transmettait un enseignement ésotérique profond ainsi que des méthodes précises. Il disait qu’il œuvrait sur le futur de l’humanité par l’intermédiaire de ses élèves ainsi préparés. Les élèves devaient accomplir beaucoup d’exercices et travailler sur eux, sur leur propre matière selon les directives enseignées

La continuité de l’enseignement du Christ


La question de l’héritage de l’enseignement du maître Jésus sous-entend celle de savoir ce que les Chrétiens et tous les êtres qui citent son nom ont fait de ses paroles. Dans l’Évangile essénien, l’Archange Gabriel, nous apporte une réponse claire et sans équivoque à ce questionnement. On peut lire ceci :

« Jésus était un homme vrai qui a été bien éduqué. Il parlait, enseignait et les hommes recueillaient ses paroles et ses actes, mais ils les interprétaient d’une façon mortelle, comme des superstitieux qui croient en des miracles et qui font d’un Fils de Dieu un être extraordinaire, investi d’un pouvoir surnaturel. Ainsi, certains hommes ont fabriqué un concept erroné qui a emprisonné l’humanité dans le faux et l’a détournée du bon chemin et de l’éducation sage. Ils ont enfermé et envoûté Jésus dans une fausse image pour mieux asservir l’humanité » (Psaume 225, verset 27)

En effet, on ne peut pas comprendre le christianisme d’une façon juste sans l’aborder sous le point de vue de cette école intérieure essénienne. Les églises ont caché l’origine du christianisme pour lentement tuer le véritable enseignement du Christ afin d’obtenir un plus grand pouvoir de domination sur les consciences. L’existence des évangiles apocryphes démontre qu’un pan de l’histoire des premiers Chrétiens est méconnu. Le christianisme authentique est la perle précieuse de toutes les religions et enseignements initiatiques. Il est profondément individualiste mais invite à la communauté d’amour. Il réunit en lui toutes les oppositions et révèle toutes les influences cachées qui veulent accaparer l’homme. Dans son essence, le christianisme ne peut que bousculer le monde, et les églises instituées ont tout fait pour que le monde l’accepte sans être dérangées. Le maître Jésus a été condamné à mort parce qu’il affirmait, comme saint Jean le Baptiste, son appartenance à l’école divine des Nazaréens et qu’il transmettait à la foule un enseignement qui jusqu’ici était resté secret. Les églises ont noyé le christianisme sous des dogmes de lettre morte et ont transformé Jésus en un extraterrestre, lui qui se disait le fils de l’homme, et le Christ en une abstraction métaphysique à laquelle plus personne ne comprend rien.

Heureusement, l’école essénienne, nazaréenne, ne s’est pas arrêtée à la mort du maître. Saint Jean, Marie-Madeleine et la Vierge Marie ont transmis du mieux qu’ils pouvaient l’héritage légué par le maître essénien. Ils ont su prendre soin des ̎ brebis̎ qui sont en réalité les paroles prononcées par le Christ.

Jésus a dit cette parole très révélatrice :
« Je ne suis pas venu abolir les anciens prophètes, mais les accomplir. »

Il parle ainsi d’une continuité, d’une œuvre qui ne s’arrête pas avec lui. Dans le terme d’anciens prophètes, il incluait naturellement tous les grands sages et guides des autres peuples qui ont puisé à l’unique source de l’école divine. Il était lui-même le fruit du travail de ces anciens prophètes et de leur école. Aujourd’hui, Jésus représente donc l’ancienne alliance car il a transmis cette alliance avec Dieu à son disciple bien-aimé, qui est devenu le maître saint Jean. C’est le courant de saint Jean qui a été chargé de garder vivant et de transmettre ce haut savoir de l’homme dans le « Je Suis la Lumière du monde ». Malgré les persécutions multiples, ce courant de Lumière a traversé les siècles jusqu’à nos jours et c’est encore lui qui, à travers l’Église Essénienne Chrétienne contemporaine, restaure et prépare le chemin, guidant l’homme vers son plein épanouissement, et demeure fidèle et pur devant son maître. En effet, saint Jean a transmis dans le secret cette alliance, qui est ensuite passée par le grand Mani, puis par Mahomet, Padmasambhava – le grand maître essénien qui a donné naissance à la civilisation du Tibet -, les Bogomiles, les Cathares, les Templiers. De nouveau, à l’époque de la Renaissance, l’alliance s’est incarnée en Allemagne à travers un homme, Christian Rose-Croix, puis, après plusieurs siècles de sommeil, elle est ressuscitée à travers le grand maître Peter Deunov, qui l’a ensuite transmise à son disciple bien-aimé, Omraam Mikhaël Aïvanhov. Aujourd’hui, l’alliance avec Dieu a progressé dans son œuvre de rédemption. Elle a atteint un degré supérieur de manifestation à travers la Nation Essénienne, restaurée par Olivier Manitara, en tant qu’héritier et successeur légitime de la grande tradition des maîtres. De cette nouvelle alliance est en train de naître et d’apparaître la nouvelle religion de Dieu.

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6 réflexions sur “Jésus et les Esséniens, sa véritable histoire”

  1. bonjour, merci beaucoup pour ces enseignements et explications, cependant je suis en total désaccord sur l’affirmation que Jésus était un éssennien, il faut lire le cinquième évangile de Rudolph Steiner.
    Cependant, beaucoup des conférences d’Antoine Manitara, sont bien passionnantes.
    Je suis une inconditionnelle de tous les livres d’Omraam Mikhaël AÏvanov, Peter Dunov ainsi que ceux de Rudolph Steiner et demain je doit recevoir normalement la bible essenienne que j’ai hâte d’accueillir.
    Depuis déjà quelque temps, je pratique un protocole “de la visite des archanges” où l’on reçoit pendant 5 jours les archanges Uriel, Raphaêl, Gabriel, Michaël, Métatron, puis on les adressent à une autre personne qui en exprime le désir. Ce protocole provient d’une médium allemande qui a vécu une expérience au cours de laquelle certains anges lui sont apparus, très haut placés dans cette hièrarchie.
    Merci pour tout ce bel enseignement.

  2. Vos enseignements nous rendent forts et nourrissent nos réflexions. Aidez moi à être l’un des porteurs de cette lumière à l’humanité, en Afrique en particulier.

  3. Belizaire Laurence

    Natsar le mot hébreu traduit par les chrétiens ou Rome plus précisément, signifiait gardien, car Jésus était gardien du troupeau de Dieu qu’il appelle ses brebis. Ils ont inventé cette ville pour zipper Jésus dans un ZIPLOCK. Je ne vais pas prendre la première traduction parce que ce n’était un principe général que tous les esséniens étaient des nazoreens, nazaréens ou naziréens. Le comportement de Jésus prouve qu’il n’etait pas sous ce vœux, et jusqu’à sa mort d’ailleurs, car un nazireen ou nazoreen ne buvait pas de liqueur ni de vin. Jésus rompait le pain et le vin comme Melchisedeck.

  4. LA prière esseniens.je voudrais que vous .m’indiquer.la manière. que je doit l’adresse. .aux quautre archangue principaux. mercie.

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