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Ce qui se passe après la mort

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L’abbé Pierre

L’abbé Pierre était un être vrai qui parlait avec son cœur. C’était un homme extraordinaire mais il était limité par l’égrégore auquel il appartenait. Il a été le summum de ce que peut produire l’arbre de l’Église catholique, la plus haute maîtrise de cette institution. Malheureusement, les Catholiques ne l’ont même pas reconnu, ils ont combattu contre lui, ils l’ont asservi. Cet homme a été dupé par ceux qu’il croyait servir.

L’abbé Pierre était riche et il a construit tout un village illégal sans demander aucun permis. C’était la seule chose à faire dans un pays où vivotaient des millions de sans-abri. Les autorités l’ont laissé faire parce qu’il leur a montré que toutes leurs astuces étaient iniques. Pour le neutraliser, ils n’ont rien trouvé de mieux que de le nommer ministre et ainsi l’emprisonner dans leur système.
Quand il est mort, je l’ai suivi pour regarder ce qui lui arrivait. Il a été sauvé in extrémis : des Anges sont descendus pour le protéger et l’escorter car il était un être vrai. Ils sont venus le chercher parce que des êtres du monde sombre s’apprêtaient à lui voler son corps et à le détruire.

Déjà, à la fin de sa vie, ils avaient réussi à le stopper dans son évolution. Il faut bien comprendre cette puissance de l’égrégore sous la bannière duquel on évolue. Le plus sincère Catholique qui soit, l’abbé Pierre, était complètement perdu. Il a eu une fin misérable. Cet homme était un authentique envoyé de la Lumière, mais il a fini ministre. Ils lui ont tout volé, ils ont dégradé la lumière à l’intérieur de lui. Et à la fin de sa vie, ils l’ont empêché de parler ; il n’avait plus de force.

Toute sa vie, il a pataugé dans un monde empli de pièges qu’il ne pouvait pas voir parce qu’il était aveugle. Il n’avait que sa flamme, son incroyable flamme. C’était un pur. Sa vision de la vie était noble : il refusait qu’un homme ne soit pas dans la dignité de ce qu’il imaginait être. Il ne supportait pas qu’un homme soit dégradé, insulté, humilié, qu’un homme se mette à genoux pour supplier un autre homme. Un monde supérieur, des Anges sont venus le chercher à cause de cette noblesse et parce qu’un Ange vivait en lui, même s’il n’avait aucun savoir, même s’il était dans des mondes faux, c’est-à-dire les mondes illusoires des hommes.
C’était un homme d’une grande puissance. S’il avait été un Essénien et avait eu accès à tout ce savoir qui est le nôtre, plus personne n’aurait pu l’arrêter. Il aurait été clair, avisé, personne n’aurait pu lui voler sa lumière et la fin de sa vie aurait été une splendeur.

Jean-Paul II & Adolf Hitler

Jean-Paul II a été honoré comme un grand pape : il a fait des œuvres qu’on peut qualifier de généreuses. Toutefois, il n’était pas un envoyé de Dieu, un missionné, il était un homme. Quand cet être est mort, il a été entièrement déchiré par des chacals, des êtres qui dévorent tout ce qui constitue le côté « mortel » de l’homme. Les Égyptiens avaient fait du chacal le Dieu Anubis, le Dieu des morts : si tu n’es pas pur, il te dévore. Lorsque Jean-Paul II est parti comme une âme, ils sont venus en meute pour le dévorer.
Pour lui, cela a été une bénédiction. Il a tout de suite compris quand il les a vus venir vers lui. Il a dit : « Vous voulez me dévorer ? Dévorez-moi ! Je ne veux pas vivre avec tout cela. » Et il s’est laissé dévorer.
En réalité, l’homme qu’il était s’en est échappé et il est allé dans un monde aux portes du royaume angélique. Il n’a pas pu franchir la Ronde des Archanges parce qu’il n’avait pas le savoir, il n’avait pas la Lumière. Il est par contre demeuré dans une espèce de lumière angélique parce qu’il savait qui il était. Il savait qu’il n’était pas un être extraordinaire. Il savait que tout ce qu’il avait vécu était une sorte de magie, une mascarade.

Jean-Paul II voyait toute la bêtise et l’incohérence qui l’entouraient, mais il ne savait pas comment les contrer. Alors il a endossé la fonction en essayant de faire de son mieux. Il s’en est sorti parce qu’au fond de lui il ne s’est jamais identifié à sa fonction, il ne s’est jamais identifié à ce chapeau papal et à toutes ces apparences qu’il jugeait futiles. Cela a sauvé son âme. S’il s’était identifié à sa fonction, à ses pouvoirs, il aurait été déchiré.

Comme l’abbé Pierre, Jean-Paul II croyait au message de Jésus, mais il savait qu’il était bien loin de l’Église. Et il a toujours gardé dans son cœur une foi pure. Toutes ces robes, ces cérémonies, tout ce monde qu’il ne pouvait pas contrôler lui pesaient et il se prêtait aux nécessités extérieures de sa fonction par obligation. Quand ces êtres sont venus pour le dévorer, il a dit qu’il ne voulait pas de tout cela. Il est ainsi retourné à ce qu’il était, et il s’est dégagé du poids accumulé pendant des siècles sur la papauté.
Autour de lui gravitait tout un monde de manigances pour s’emparer du pouvoir. C’est ce qu’on peut voir dans les mondes subtils : des démons pleins de suffisance et d’avidité qui veulent apparaître dans le monde des hommes. Mais il faut bien comprendre qu’il n’y a pas réellement de démons. C’est nous, les hommes, qui créons toutes ces choses par nos pensées, nos sentiments, notre avidité, notre inconscience. Ces êtres sont les hommes eux-mêmes ; ce sont leurs pensées, car l’autre monde est identique à celui-ci. Ce qu’ils font de ce côté-ci est ce qui vit dans le monde invisible. Quand le pape est mort, ils ont voulu tout lui prendre. Ils ont déchiré son manteau – ce qu’ils n’avaient pas fait avec le Christ – mais ils n’ont pas pu l’atteindre parce que cet homme était caché. Toute sa vie, il s’est caché dans sa chambre secrète. Il avait fait la différence entre le pape et lui ; en fait, il n’a jamais cru qu’il était pape.

Il était un disciple de Jésus, et il a toujours gardé son âme orientée vers ce qu’il croyait être vrai : l’enseignement du Christ. Il ne connaissait pas vraiment le Christ, mais l’idée qu’il s’en était faite était ce qu’un Chrétien peut atteindre de plus haut : c’était d’aider les autres et d’agir au mieux. Mais ce n’est pas facile, car l’usurpateur est partout. Comment faire quand on n’a pas la sagesse, qu’on n’est pas un envoyé du Père ? La sincérité ne suffit pas : l’enfer est pavé de bonnes intentions.
L’abbé Pierre comme le pape Jean-Paul II n’ont pas rencontré la Lumière parce qu’ils n’avaient pas la sagesse. Rien ne peut remplacer le savoir. Si ces hommes avaient eu le savoir, ils auraient été dans la splendeur, car dans l’autre monde, tu rencontres ce que tu es. Il y a des êtres qui sont protégés, pas forcément à cause de ce qu’ils ont fait mais parce qu’ils ont été vrais.

Ce qui a sauvé Jean-Paul II, est qu’il a gardé son être intérieur, ses espoirs, sa foi. Comme il était honnête, il a pu traverser ces mondes, mais ces êtres démoniaques ont pris pour eux la puissance et ils en ont revêtu le nouveau pape. On peut comprendre que cela peut être une grande malédiction d’avoir une telle autorité et qu’il faut vraiment être pur et sincère. Beaucoup d’êtres qui ont occupé cette fonction l’étaient, mais d’autres étaient profondément malsains et ils ont corrompu tous les symboles de la papauté.
Le pape Jean-Paul II était qualifié d’« homme de bien », tandis qu’Adolf Hitler était aux yeux de bien des gens un être maléfique. De l’autre côté, ils ont pourtant tous les deux rencontré des êtres qui ont voulu les dévorer…

Adolf Hitler était habité par un contre-archange, et toute sa vie il a été dirigé par lui. Quand il est mort, il est devenu un repas délicieux dans les mondes sombres, qui ont acquis par lui une force et une puissance terribles. Les êtres sombres ont grandi et se sont multipliés de lui. Il a donné une victoire grandiose au côté noir de l’humanité.
Hitler, c’était la cruauté, le pouvoir, la domination, le socialisme, la puissance de la technologie, le monde moderne, toutes les infrastructures, toute la communication, toutes les informations. C’était le faux savoir, l’inconscience généralisée ; c’était un monde ténébreux et faux. Quand il est mort, non seulement il a continué à vivre avec ce monde, mais le corps n’était plus là pour le feutrer. Alors il est entré dans ce monde sans corps, et il a vu les dieux qui étaient avec lui.
Ce que nous faisons dans notre vie de tous les jours, ce avec quoi nous nous sommes engagés dans la vie, comment nous avons vécu, les espoirs que nous avons eus, c’est ce que nous rencontrons de l’autre côté. Si tu as été un religieux, tu iras dans des mondes religieux, beaux et purs ; si tu as été un matérialiste, quelqu’un qui ne croyait en rien mais qui avait par exemple la bonté du cœur, qui aidait les êtres, tu iras dans un monde de lumière.
Par contre, si tu es un être comme Adolf Hitler, ton voyage de l’autre côté ne sera pas des plus lumineux. Hitler avait fait un pacte avec des forces sombres. Quand il est mort, les forces sombres qui lui donnaient son pouvoir l’ont déchiré, éparpillé, dévoré, ils l’ont torturé et ils sont devenus puissants par lui sur toute la terre.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Lorsqu’on quitte son corps et qu’on a conformé sa vie à une discipline sacrée et à une philosophie – et plus encore lorsqu’on les a enseignées -, tout ce qui a été croyances, pensées, conceptions… devient autant d’êtres réels dans l’autre monde.
La première chose que l’on rencontre, ce sont ces êtres qui apparaissent vivants comme les hommes sur la terre, avec un corps, une pensée, un cœur et une volonté de réaliser un but. Tu rencontres ces êtres face à face. Ils te montrent les bienfaits que tu as réalisés sur la terre mais également ce que tu aurais dû faire. Ce sont autant de choses que tu n’as pas vues. C’est ainsi que de nouvelles bases pour tes futures vies s’inscrivent en toi.
Beaucoup de choses échappent à l’homme, même à un maître, quand il passe de l’autre côté. Il entre dans le monde divin et perçoit le décalage entre les deux mondes. Alors que le maître vivait dans son corps physique, ses perceptions étaient feutrées, et en entrant dans le non-corps, il s’est trouvé en présence d’êtres vivants avec lesquels il avait vécu toute sa vie. Et il s’est aperçu du décalage, il a eu l’impression de sortir d’un monde théorique pour entrer dans la vie véritable.
Il s’est éveillé dans ce monde qui avait été toute sa vie autour de lui, en compagnie des grands êtres qui l’avaient accompagné. Mais cela ne fut qu’un passage. Il passa ensuite dans le lieu qui lui était préparé. Ce lieu correspond à la future mission qu’il doit accomplir. Le maître est alors entré dans un travail intense pour préparer sa prochaine venue. Il est devenu un disciple mais pas avec les mêmes sens ni avec les mêmes buts. Il s’est efforcé de construire un corps capable de garder en lui la mémoire des intérêts du monde divin tout en étant plongé dans le monde de l’homme et en étant sous son influence. Par contre, ce qui a touché le maître, l’a fait souffrir et a éveillé en lui du regret, c’est ce qui est arrivé au puissant corps de Lumière protégeant son école et la communauté de ses élèves qu’il était parvenu durant sa vie à créer par sa philosophie, sa discipline, son engagement. Cette présence magique était comme un deuxième corps qui vivait dans la Fraternité1 et empêchait les dragons destructeurs d’entrer et de féconder les frères et les sœurs.

Grâce à ce corps, ces dragons ne pouvaient franchir le portail de l’enceinte. Quand le maître est passé de l’autre côté, aucun de ses élèves n’a eu la claire vision, la claire sensation ou l’inspiration que les dragons allaient pénétrer dans l’enceinte pour devenir les nouveaux maîtres de cette école. Il a souffert de cet envahissement car durant sa vie terrestre, il avait déjà vécu cette expérience dans son corps physique, lorsque ces mêmes forces sombres avaient tenté de s’emparer de son école. Il était parvenu à les repousser mais au prix d’un effort surhumain et d’une grande victoire sur lui-même.

Quand il vit les dragons entrer dans son école et en devenir les maîtres, il comprit que son enseignement serait perpétué d’une façon extérieure et morte. Il vit que son école serait gouvernée par ceux qui avaient déjà essayé de s’en emparer, et que ces dragons maintiendraient cet enseignement en le répandant dans le monde entier pour pouvoir investir et gouverner le monde de la spiritualité.

Le maître Aïvanhov n’est pas le seul à avoir vécu cette expérience : son maître, Peter Deunov, a aussi connu cela lors de son passage vers l’au-delà. Beaucoup d’autres écoles initiatiques authentiques se sont fait investir de la sorte après le départ de leur instructeur. Les hommes non initiés ne parviennent pas à comprendre que les dragons sont les maîtres de l’illusion et qu’il leur est facile de tromper celui qui n’a pas tissé un lien solide et vivant avec l’Archange Michaël, avec la Lumière. Ils se disent : « Notre maître nous protègera des sphères invisibles. » Mais cela ne se passe pas du tout comme cela car seul un maître ou un initié ayant traversé les sphères du dragon peut avoir accès au maître.
Les hommes pensent que le simple fait d’avoir un enseignement les protège, mais les Chrétiens avaient le même enseignement. Et qu’en ont-ils fait ? Dieu ne parle pas à travers des livres morts mais à travers les livres vivants que sont les maîtres.

La ruse des dragons consiste à détourner les paroles sacrées, à les dépouiller de leur âme afin qu’elles perdent leur force libératrice. Ils s’unissent à des hommes pour faire briller, à travers eux, les belles idées de la beauté, de la philosophie, de la moralité… sans jamais que ces hommes portent dans la vie ces principes divins dont ils parlent. De cette manière, les dragons transforment toute cette beauté en une sphère de mort et d’illusion, que l’homme crée lui-même autour de lui.
Le maître a beaucoup souffert de l’invasion de son école et du fait qu’aucun de ses élèves ne se soit dressé pour l’empêcher. Il découvrit un processus, un phénomène qui touche souvent les hommes vivant avec le monde divin et consacrant leur vie à apporter l’harmonie au monde : dès qu’elles quittent leurs corps terrestres (physiques et énergétiques) beaucoup d’entités peuvent prendre la même forme qu’eux pour utiliser les énergies. Ils ne peuvent qu’en prendre les apparences, parler comme eux, leur ressembler, entrer dans leurs paroles, leurs écrits… mais cela leur suffit à détourner les forces.

Seule la vie intérieure compte. Cette vie, le maître ne l’a pas perdue. Bien au contraire, elle s’est multipliée en lui. Il a compris beaucoup de choses à ce moment-là, auxquelles il n’avait pas pensé lorsqu’il avait un corps. Il a également perçu que le monde divin était encore plus beau que tout ce que l’imagination d’un homme peut concevoir. Lui qui était sensible à la beauté, il a vécu avec une grande intensité la réalité du monde divin, avec son autre pensée, son autre vie.
L’âme qui animait le Maître Aïvanhov se prépare à revenir sur terre, à prendre un nouveau corps pour accomplir une nouvelle œuvre de Lumière. La Nation Essénienne est d’une certaine façon le corps que ce Maître recevra pour sa nouvelle manifestation. Il reviendra avec un cristal dans le cœur et il montrera aux hommes le chemin de la pureté absolue.

Peter Deunov

Le maître Peter Deunov a vécu un peu la même expérience que le maître Aïvanhov : il a vu son école envahie par les dragons, mais il a eu la grande satisfaction de percevoir la gloire et la lumière allumées dans le maître Aïvanhov. Il a compris alors que son enseignement était dans la victoire. Une partie de son âme est restée à côté du maître Aïvanhov pour le soutenir dans ses épreuves et ses réalisations, alors que l’autre partie, la plus importante, a été sollicitée pour accompagner et guider l’âme collective du règne animal.
Dans sa vie sur terre, l’œuvre du maître a eu une influence colossale pour le respect et la dignité des animaux. Il a enseigné le végétarisme, et cela a eu une répercussion mondiale. Il a aussi développé l’amour christique ainsi qu’une attention toute particulière pour l’âme des animaux. Alors les grands représentants des animaux l’ont accueilli lorsqu’il est entré dans la vie sans corps physique et lui ont demandé d’être leur père. Le maître a accepté d’être pendant un certain temps le guide et le protecteur des animaux.
Il a finalement réalisé tout ce qu’il pensait pouvoir entreprendre dans ce domaine. À présent, c’est notre école, avec l’aide des Archanges, qui va reprendre ce flambeau de sorte que lorsqu’il se réincarnera, juste après le maître Aïvanhov, il ait un corps puissant pour réaliser sa mission de Lumière. L’âme du maître Aïvanhov dans sa prochaine incarnation aura pour tâche de préparer le corps du maître Deunov.
À l’heure actuelle, l’âme qui fut le maître Deunov s’approche du grand être qui a pour tâche de renforcer et d’animer tout ce qui est communautaire, familial, relations humaines. Il souhaite s’unir avec l’Ange qui vit dans les relations entre les hommes et qui est sous la direction de l’Archange Gabriel. Le maître souhaite apporter son soutien et sa force à cet Ange. Dans sa sagesse, il a compris que le problème de l’humanité future se situera dans le lien brisé entre les êtres et qu’une grande maladie se manifestera à ce niveau.
En effet, il existe un puissant lien de Lumière qui unit toutes les créatures entre elles et au Père éternel. Si ce lien se brise, les forces sombres prendront le pouvoir et dirigeront toutes les relations, tous les échanges. Alors elles apporteront le côté froid, mécanique, robotique. L’homme croira pouvoir être indépendant des autres et se suffire à lui-même sans avoir besoin d’échanges vivants avec les autres. Il cherchera uniquement à avoir des relations mortes qui n’impliquent pas la vie intérieure.
Ainsi, le divin n’aura plus d’espace dans son âme et la maladie entrera dans les relations. L’homme perdra le sommeil car il n’aura plus le contact avec le monde spirituel. Les hommes ne dormiront plus car dans leur vie extérieure, ils refuseront la communion avec l’autre. Alors l’échange spirituel qui a lieu pendant le sommeil ne pourra plus avoir lieu, ce qui déséquilibrera la vie de l’homme qui sera alors complètement perdu. Il ne fera plus la différence entre le jour et la nuit, il sera dans le noir à l’intérieur comme à l’extérieur. Tout comme une machine, il sera seul au monde, totalement isolé, ne pouvant plus communiquer ni avec les autres ni avec la nature, avec la terre, ni avec lui-même, ni avec tout ce qui a un corps physique ou spirituel.
Pour l’instant, c’est ce qui se profile. Et c’est pour essayer de l’empêcher que le maître s’approche de l’Ange protecteur du lien de Lumière afin qu’il lui transmette la force et le soutien des maîtres de la tradition cosmique. Plusieurs maîtres se sont unis au maître Deunov et je vous invite cordialement à vous joindre à eux et à l’Archange Gabriel car lorsqu’un homme possède un corps physique sa force est démultipliée.
Cette menace ne doit pas être sous-estimée car l’envahissement des relations humaines par les forces sombres a déjà commencé, comme on peut le voir partout autour de nous. C’est pourquoi je lance un appel aux disciples du maître Deunov dans le monde entier pour qu’ils soutiennent leur maître bien-aimé et l’Archange Gabriel.

Michael Jackson

La tradition essénienne s’intéresse toujours à l’essentiel en chaque être : la vie. Avant de nous intéresser à la mort, il faut comprendre ce qui vivait dans l’âme de cet homme au-delà de tout le bruit du monde.
Michael Jackson était un Américain dans l’âme : un être bon, gentil et généreux. Ces qualités transpiraient de lui. Comme beaucoup d’Américains, il avait une âme d’enfant, d’une grande simplicité et d’une grande candeur. Il ne pouvait pas vivre dans le monde, il ne savait pas comment. Il ne savait finalement faire que deux choses : chanter et danser.
Il a été un grand artiste et s’est accompli en tant que tel, mais il était surtout un incroyable médium. Sa grande sensibilité lui a permis de capter l’esprit du monde dans lequel il vivait – la technologie dominante, la fascination pour la violence… – et de le montrer dans ses créations. Il était un révélateur des influences mais il ne voulait pas vivre dans ce monde. Sa sensibilité le poussait à se protéger en permanence, car tous les yeux étaient sur lui et il le sentait.
Michael Jackson a été le plus grand chanteur du monde et il a repris ce titre de « roi » qu’avait Elvis Presley. D’une certaine façon, il fut la revanche du peuple noir. Il s’est marié avec la fille d’Elvis Presley et a acquis les droits du groupe le plus populaire du siècle, les Beatles. Malheureusement, les médias ont pourchassé ce « roi » jusqu’à le détruire.
Michael Jackson percevait ces influences destructrices. Il s’est en fait autodétruit en échappant à ces mauvais regards tournés vers lui. Il s’est en permanence transformé afin que personne ne puisse l’attraper, le cerner, l’enfermer. Il s’est enfui dans un monde qu’il avait créé et il y a vécu pour échapper au monde des hommes. Les gens qui l’admiraient l’ont admiré encore plus pour cela, y voyant incarné l’esprit de leur époque. D’autres ont utilisé cet isolement pour le salir, lui plaquer l’image du pervers mystérieux qui cache ses méfaits par le secret.

Le tapage médiatique qui a entouré sa mort fut dramatique pour lui. En effet, lorsqu’un être passe le voile du grand mystère, il doit être entouré de silence et de calme, dans tous les plans vibratoires. Ainsi, son âme peut traverser les mondes d’illusions proches de la terre pour accéder à des mondes supérieurs. Dans le cas de Michael Jackson, cela était vraiment impossible. Des millions d’individus se sont concentrés sur lui et les médias ne parlaient que de lui.

Or, mes recherches ont révélé quelque chose d’étrange auquel je ne m’attendais pas, une sorte de cas unique. Michael Jackson s’est libéré très rapidement et a passé toutes les sphères astrales qui lui tendaient des pièges, alors qu’elles étaient peuplées d’êtres et d’égrégores avides et monstrueux qui voulaient le posséder. Ces entités ont été générées par la fureur, le regard inquisiteur, l’avidité de l’œil posé sur lui par les hommes. Il est passé à travers ces griffes et a laissé derrière lui des masques, des costumes, des coques vides. Les mondes d’avidité qui voulaient le capturer se sont partagé ces enveloppes avec fureur mais son âme est passée indemne.
Michael Jackson est mort comme il a vécu : en brouillant les pistes, en se fabriquant de fausses identités, de faux visages, de faux corps. Cette autodestruction était en fait vitale pour lui car il ne pouvait pas se construire en tant qu’être humain d’une façon permanente. Il était obligé de s’enfuir toujours plus profondément en lui, abandonnant au monde de l’image ses propres images, au point de ressembler à un extraterrestre.

Le même processus s’est produit avec tous ses corps subtils lors de son passage dans les mondes de l’au-delà. Ces êtres n’ont rien eu à dépecer que des masques et des enveloppes vides, fabriquées délibérément. Michael Jackson était vraiment protégé, inspiré et guidé. Durant toute sa vie, il a échappé à l’emprise du monde et en conservant cette attitude, il est parvenu à échapper à une seconde mort.
L’accompagnement de l’âme
Il est clair que le monde de la mort en est un d’illusions, parsemé d’embûches, comme le savaient les anciens peuples qui accomplissaient des rites funéraires et offraient à leurs défunts un accompagnement de l’âme. Malheureusement, cette science de l’accompagnement de l’âme s’est perdue. De nos jours, on laisse des êtres qui pourtant nous sont chers mourir branchés à des machines, puis on se dépêche de vider leur corps pour le remplir de produits chimiques, comme si cela allait préserver quoi que ce soit.
Les Esséniens ont revivifié l’antique science de l’accompagnement de l’âme, qui consiste en une veillée de trois jours et trois nuits durant lesquels se relaient des prêtres et des prêtresses pour prier. Ce service impersonnel a pour but de favoriser le passage de l’âme dans l’autre monde et d’aider celle-ci à se libérer de ses liens avec la terre. À l’intérieur d’un temple, une bougie est allumée afin de guider l’âme pour qu’elle accepte de quitter la terre sereinement et ne s’accroche pas à ses anciens proches par peur d’aller dans un monde totalement inconnu. Le passage de la mort, qui est en fait une renaissance dans un nouveau monde, se fait ainsi tout en douceur.
Olivier Manitara

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